3 décembre 2012

Le Surmoi | الأنا الأعلى

Je constate que chez beaucoup de personnes le "surmoi" est devenu quasiment inexistant ou si refoulé qu'il est imperceptible. Je me suis donc penché sur le sujet et un peut survolé quelques définitions pour comprendre quelques principes de la psychologie. 
Freud établie trois compartiments de l'appareil psychique chez l'homme le ça, le Surmoi  et le Moi. Dans le Wiki expliquant l’inconscient on trouve les définition suivantes:
  • Le ça : Il est dans l'inconscient et il est immuable. C'est l'instance la plus primitive. Le ça est le réservoir de la libido, du désir sexuel mais aussi d'autres désirs tels que : le désir de domination, de maîtrise, de jouissance et de savoir. Le « ça » cherche des satisfactions immédiates.
  • Le Surmoi : Il est la plupart du temps inconscient et immuable. Il refoule et censure de façon archaïque et infantile. C'est en partie l'intériorisation des désirs parentaux.
  • Le Moi : Il est en grande partie dans l'inconscient mais il n'est pas entièrement immuable. Le Moi s'efforce d'établir un équilibre entre les interdits et les refoulements du Surmoi, les désirs du ça et les nécessités de l'action sur le monde extérieur et de la vie sociale.

En d'autres termes, une personne normale devrait être en perpétuelle recherche d'équilibre. Le "ça" serait raisonné par le "surmoi" et le "moi" serait un intermédiaire avec l'extérieur qui ajusterait toute cette perception avec la réalité. La personne peut donc prendre des décisions qui lui sont le plus adaptées aux situations qu'il affronte. L'erreur n'est pas impossible, mais il se pourrait que le système puisse prendre en compte ce risque et ajuster ses choix dans les futures décisions qu'il prends.

Mais en revenant sur le constat initial, notre problème avec le "surmoi" découle d'un déséquilibre. Notre balance, à priori, penche toujours du mauvais coté. C'est une caractéristique spéciale chez nous, ou peut être chez les habitants des cotes de la méditerranée. Notre recherche de satisfactions immédiates, le désir de dominer tout et n'importe quoi, font de nous un peuple éternellement insatisfait. On est toujours en compétition avec nous-mêmes mais jamais dans le bon sens et avec fair-play. Notre premier frein et obstacle c'est nous même.

Je ne pense pas qu'on puisse continuer avec ce dogme général où chacun essaie de se montrer supérieur à tout le monde. On ne cherche pas en quoi nous pouvons aider une autre personne à s'accomplir, mais nous voulons par tous les moyens rabaisser l'autre et affirmer que ses qualités sont insignifiantes.

Pour finir je dirais qu'un peut d'altruisme n'est pas trop demandé, et aussi, d'accepter les défauts des autres, ses défauts et pourquoi pas s'entraider à les dépasser.

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